D'abord une solidarité syndicale :
C'est-à-dire :
Ensuite une solidarité professionnelle :
C'est-à-dire :
Il s'agit de contribuer à la renaissance et l 'unification d'un cadre syndical international libéré des idéologies sectaires inféodées aux puissances de l'argent : c'est ce que nous appelons « reconstruire l'OIJ ».
L'Organisation Internationale des Journalistes, dont le siège était à Prague en Tchécoslovaquie avant le démantèlement de cette république, était la première et la plus importante organisation historique de journalistes, avec un statut d'observateur à l'UNESCO. Dirigée par un journaliste français, notre ami Gérard Gatinot, elle a été désertée et abandonnée par des journalistes (essentiellement occidentaux) plus prompts à pactiser au gré d'évènements conjoncturels qu'à garder le cap d'un syndicalisme indépendant, ouvert sur le monde et sur les cultures des peuples, au grand dam de nos confères du tiers-monde.
Cela s'est passé concomitamment à l'abandon et la tentative de destruction de la Fédération Syndicale Mondiale (World Fédération of Trade Unions), dans les années 1990, au bénéfice des organisations internationales syndicales inféodées à la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL, créée par l'AFL-CIO des USA) ou à la Confédération Mondiale du Travail (proche du Vatican et des partis politiques démocrates-chrétiens).
Seule la section régionale sud-américaine de l'OIJ a poursuivi son activité. En revanche, plusieurs syndicats africains, arabes, asiatiques et océaniens, ainsi que de nombreux journalistes en Europe et en Amérique du Nord sont prêts aujourd'hui à travailler à la reconstruction de l'OIJ. Pour eux, comme pour le Syndicat Intermédia des travailleurs de l'Information et de la Communication, il s'agit du seul cadre syndical raisonnable en faveur de l'élaboration d'une information démocratique et libérée, du respect de la culture des peuples, y compris dans son aspect cultuel, et de leurs choix sociaux et politiques librement consentis.
Dans cette perspective le Syndicat Intermédia des Travailleurs de l'Information et de la Communication tisse des relations fraternelles, sans exclusive, avec certaines organisations syndicales et il ne se passe pas une semaine sans que des journalistes et autres travailleurs de la communication se manifestent en ce sens.
Nous allons vous présenter les syndicats de travailleurs de l'information avec lesquels nous entretenons des relations syndicales et confraternelles, ainsi que leur lien sur Internet . Certains de ces syndicats sont affiliés à des confédérations nationales elles-même affiliées à la WFTU (la Fédération Syndicale Mondiale), tel par exemple le syndicat des journalistes de Cuba. D'autres syndicats sont affiliés au travers de leur confédération à l'ICFTU (appelée chez nous CISL) tel par exemple le Norks Journalistag de Norvège. D'autres encore sont affilés à des confédérations, mais celles-ci ne sont affiliées à aucune organisation syndicale mondiale, tel le syndicat de la presse au Népal. D'autres sont affiliés à des confédérations minoritaires, tels l'IWW aux USA. Enfin, certains syndicats de journalistes ne sont affiliés à aucune confédération nationale de leur pays ni à aucune organisation syndicale mondiale.
Cette incroyable diversité de positionnement des syndicats de l'information est due à trois types de facteurs :
Nous affirmons une chose : forts de notre expérience et de la confiance de nos pairs, nous considérons que cette diversité n'est pas un obstacle pour entretenir des relations sereines et confraternelles. En revanche, au travers de ces relations, nous ne cachons pas notre objectif et nos options :
Nous pensons en effet que le renforcement de ces organisations internationales démocratiques est une garantie pour le mouvement syndical particulièrement dans notre branche, afin de faire valoir une conception de l'organisation du travail et de la société basée sur la liberté collective, la rupture avec les forces obscures de l'argent, et la fin de la domination impériale sur les peuples, leur pensée et leur culture.
Norvège | « Norsk Journalistag ». Il s'agit d'un important syndicat de travailleurs de l'information regroupant 8.500 membres, journalistes, employés et techniciens. Les norvégiens ont produit un travail très intéressant sur la déontologie de la presse. Ce syndicat est affilié à la « Landsorganisasjonen i Norge », qui lui même est affiliée à la CISL, (voir les pages en anglais sous-rubrique « National Unions »). |
Portugal | Le « Syndicato dos Jornalistas » affilié à la Confédération Générale du travail Portugaise. Malgré la protestation de nos amis portugais, la CGTP, tout comme la CGT Française, a quitté la FSM pour la Confédération Européenne des Syndicats (fondée par deux organisations mondiales en 1973 pour répondre au besoin d'une structure dont la zone de compétence territoriale serait liée à l'intégration européenne : la CISL (fondée en 1949 conjointement par l'administration américaine, par l'AFL-CIO et la CMT). Bon a savoir : une des conditions d'affiliation à la CES était de se désaffilier de la FSM ! |
Cuba | L' « Unión de Periodistas de Cuba ». Il s'agit de l'organisation syndicale de nos confrères cubains fondée dans la lutte anti-coloniale au début du siècle (l'histoire de sa création sur ce site). Ils nous ont proposé d'indexer leur site ici pour faire découvrir aux journalistes français la richesse de leur action syndicale et professionnelle. Nos amis sont affiliés à la «Central de Trabajadores de Cuba » qui publie sur le « net » l'excellent « Trabajadores Digital ». véritable portail de la solidarité avec Cuba. La centrale cubaine est affiliée à la FSM. |
Népal | « Independent Press Workers' Union of Nepal » (IPWUN) qui regroupe 250 travailleurs de l'information affiliée à la «Général Federation Of Nepalaise Trade Unions » la GEFONT, indépendante de toute affiliation internationale ; vous trouverez également sur le site « Nepal Democracy » un intéressant travail de compilation produit par nos amis népalais sur l'éthique du journalisme. |
Philippines | Workers' Solidarity Network (WSN) affiliée à l'Alliance of Progressive Labor, |
U.S.A. | « Communications Workers IU560 » un syndicat des travailleurs des industries de la communication très attaché à la notion de « fédération d'industrie », tout comme le Syndicat Intermédia en France. Voici leur site. Voici le site de leur confédération, l' IWW (Industrial Workers of the Word, encore appelés « Woobies », connus pour leur pugnacité : |
Canada | « TNG Canada/CWA » ou « Guilde nationale des travailleurs dans le secteur médiatique, manufacturier, professionnel et de services du Canada, organisation appelée aussi « Les travailleurs en communication d'Amérique » syndicat affilié au Congrès des Travailleurs du Canada, confédération membre de la CISL |
Zimbabwe | la Zimbabwe Union of Journalist (ZUJ), ainsi que la Zimbabwe Radio, Television, Electronics Manufacturing Workers Union (ZRTVMWU), deux syndicats affiliés au «Zimbabwe Congress of Trade Unions» appelé aussi The Congress |
Le Syndicat Intermédia des travailleurs de l'Information entretient également des relations amicales directement avec les Confédération syndicales suivantes :
Brésil | nous entretenons des relations sans exclusive avec la « Central Única dos Trabalhadores » CUT, d'une part et la «CGT do Brazil » d'autre part. |
Corée du Sud | la « Korean Confederation of Trade Unions » KCTU |
Chine | la « All China Fédération of Trade Unions » AFCTU |
Japon | la « ZENZOREN » |
La commission « éthique de l'information » du Syndicat Intermédia des Travailleurs de l'Information et de la Communication entretient des liens confraternels avec des journalistes des Etats insulaires du Pacifique. Il ne s'agit pas de relations syndicales, mais de essentiellement d'échanges sur les questions d'ordre éthique. Voir le Média Pacific Watch, site de la « Pacific Journalists Association » sur la liberté de l'exercice du métier de journaliste ainsi que le site de nos confères fidjiens : « The Média Council »
Plus particulièrement, nous avons pris position dernièrement :
Aux cotés de nos confrères vénézuéliens de la Unión Nacional de Trabajadores (UNT) nous avons appellé à la victoire du NON au référendum du 15 août 2004.
Le 5 avril 2003, au Venezuela, est née l'UNT, une nouvelle centrale syndicale qui regroupe la plupart des syndicats du pays en rupture avec la ligne développée par la Confédération des Travailleurs Vénézuéliens (CTV). Selon l'UNT, la direction de la CTV en alliance avec des forces réactionnaires, participa activement il y a un an à l'organisation du coup d'Etat contre le gouvernement présidé par Hugo Chávez Frías. Le Syndicat Intermédia des Travailleurs de l'Information et de la Communication, au coté d'un autre syndicat de journalistes, la Fedéracion De Trabalhadores de Radio y TV do Brasil s'est joint à un nouvel appel en septembre 2004 en faveur d'une rencontre internationale à Caracas
Camarades travailleurs et travailleuses du monde, Nous en appelons à tous nos frères de classe, en cette date historique, où ont été annoncés les résultats définitifs du Référendum Présidentiel. La victoire du NON représente plus de 5 millions de voix du peuple vénézuélien. Pour l’Union Nationale des Travailleurs – UNT – et pour de nombreux camarades syndicalistes de différents pays qui sont venus au Venezuela exprimer la lutte commune des travailleurs contre l’exploitation capitaliste et l’ingérence impérialiste, il existe de nombreux points d’accord, sur la voie à suivre pour la conquête d’une société plus juste, souveraine et indépendante, dans laquelle n’existera pas l’exploitation de l’homme par l’homme. Nous considérons que le triomphe du NON à ce référendum est un point d’appui et un grand encouragement pour mener en avant notre combat de classe. L’UNT est une centrale syndicale indépendante qui défend profondément la démocratie syndicale, elle est indépendante des partis, des patrons et du gouvernement. C’est en application de ces principes que nous avons mené notre propre campagne pour la victoire du NON sous l’intitulé « Travailleurs en lutte » pour le maintien du Président Chavez au pouvoir, parce que nous considérons que ce qui est en jeu c’est une lutte anti-impérialiste et nous pensons que nous, les travailleurs, devons jouer un rôle central dans la défense de la souveraineté des nations, des peuples indigènes qui luttent pour leurs terres ancestrales, de la paysannerie qui combat à l’échelle mondiale pour une véritable réforme agraire et la souveraineté alimentaire. Tandis que nous étions en faveur du NON aux côtés du pays agressé par l’impérialisme, la position de la Confédération des Travailleurs du Venezuela – CTV – était de soutenir inconditionnellement tous les secteurs favorables au OUI, accompagnant une fois de plus la politique du gouvernement agresseur nord-américain. Tandis que l’UNT se retrouve dans la volonté exprimée par la majorité des travailleurs vénézuéliens, la CTV se retrouve dans le même front que l’impérialisme et les patrons. Les manœuvres des secteurs de l’opposition ne voulant pas reconnaître les résultats électoraux, doivent rencontrer la riposte de tous les travailleuses et travailleurs du monde et de leurs organisations de classes et démocratiques. Nous appelons à rester en alerte et mobilisés face à n’importe quelle tentative d’ingérence de l’impérialisme et de ses différentes institutions. Nous appelons les travailleurs et les peuples opprimés du monde à s’unir à notre combat. C’est la seule voie qui peut nous ouvrir un avenir meilleur avec l’accomplissement de nos tâches historiques en faveur de l’humanité. Depuis la ville de Caracas, nous invitons les syndicats, les centrales syndicales, toutes les organisations du mouvement ouvrier populaire, paysan, fédérations syndicales, de chômeurs, des Droits de l’homme, de jeunesse, à resserrer, aujourd’hui encore plus qu’hier, au milieu du désastre du néo-libéralisme et de la globalisation capitaliste, les liens de solidarité militante. Nous désirons que soit portée à la connaissance et que se discute entre tous, la lutte que nous avons engagée à partir de l’UNT, pour approfondir le processus révolutionnaire en cours dans notre pays. Nous proposons l’organisation d’une Rencontre Internationale au Venezuela, la première semaine de décembre prochain, qui nous permettra de débattre de la situation du mouvement ouvrier, par rapport aux taches qui se présentent à nous, aux campagnes et aux actions de solidarité. Pour nous, le triomphe du NON dans ce référendum du 15 août, est un NON à l’ALCA, et au TLC, c’est un NON au FMI et à la politique néo-libérale. C’est un NON à la domination impérialiste et à la politique de Bush l’assassin. Ce doit être un NON au paiement de la dette extérieure et aux privatisations. Cette victoire du NON nous voulons la convertir à un NON à l’exploitation capitaliste. Dehors les putschistes et l’impérialisme du Venezuela ! Vive la lutte des travailleurs, des travailleuses, et des peuples du monde. |
Le Syndicat Intermédia des Travailleurs de l’Information et de la Communication s’est réjoui de la nomination de notre amie et consoeur Najat Al-Hajjaji Présidente de la Commission des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies.
Or deux individus se réclamant du groupe Reporter Sans Frontière (un groupe d’activistes basé à Paris) ont jetés des tracts lors de l’ouverture de la 59ème session de la Commission à la tête de Najat. Ils entendaient protester contre cette nomination à Genève au motif que des journalistes libyens ne seraient pas libres de s’exprimer dans leur pays.
Nous avons immédiatement protesté contre cette attaque primaire, vulgaire, sexiste et raciste qui déshonore notre profession. De notre coté, nous avons au contraire apporté nos encouragements à notre consoeur.
Najat Al-Hajjaji est journaliste. C’est la première fois qu’un membre de notre profession est nommé à ce poste. C’est aussi la première fois qu’un ressortissant d’un Etat africain peut exercer ce mandat. C’est la première fois qu’une femme accède à cette haute responsabilité. Qui plus est, Najat Al-Hajjaji est musulmane, issue d’une ethnie minoritaire arabo-berbère.
L’acte agressif du groupe RSF est stupide. De plus, il est particulièrement contre-productif : Najat Al-Hajjaji est connue pour être attachée à la notion de laïcité. Elle a ainsi le mérite d’apporter sa contribution au débat doctrinal contradictoire au sein de la Jamahiriya Socialiste et Populaire, un système de gouvernement basé sur la « troisième théorie universelle » dont le fondement juridique reste le droit coutumier, considéré comme un sous-ensemble du droit divin omniscient.
Si les activistes de RSF savaient travailler, et s’ils n’étaient aveuglés par leur ethno centrisme, ou tout simplement manipulés, ils sauraient combien Najat Al-Hajjaji est un symbole pour les femmes africaines, intellectuelles et musulmanes et combien elle est une journaliste tout à la fois patriote, engagée et courageuse. Et combien sa nomination est positive pour notre profession, pour l’Afrique, et pour les femmes du monde entier.
Nonobstant, nous avons demandé par écrit le 19 mars 2003 à la direction de RSF de nous fournir des indications précises sur les confrères libyens soi disants emprisonnés afin que nous puissions, le cas échéant, intervenir en leur faveur auprès du gouvernement de la Jamahiriya, sous réserve bien entendu qu’ils n’aient pas commis d’actes criminels contre des citoyens. En revanche, nous avons indiqué à RSF que nous connaissions des cas de journalistes libyens, notamment ceux de l’agence JANA, tenus dans l’impossibilité d’exercer librement et en toute sécurité leur mission d’information aux U.S.A. Le groupe RSF n’a fournit au Bureau syndical aucun début d’élément sur un seul journaliste emprisonné en Libye, et n’est toujours pas intervenu auprès des autorités des Etats-Unis pour faire cesser les entraves à la liberté de travail subies par nos confrères.
Notre bureau syndical à vigoureusement protesté contre le vote par la France de la résolution 1441 le 8 novembre 2002. En effet, au nom de la solidarité avec nos confères irakiens en danger en cas d’agression extérieure contre leur pays, nous étions auparavant intervenu auprès du gouvernement français pour que notre pays exerce son droit de veto en exprimant un vote négatif au Conseil de Sécurité. Nous regrettons de ne pas avoir été entendus.
Voici le communiqué diffusé par le Bureau du Syndicat dès le 16 novembre 2002. Depuis cette date, nous travaillons à la solidarité matérielle avec nos confrères en danger de mort.
« LA RESOLUTION ONUSIENNE PREPARE LA GUERRE » « C'est avec stupeur que nous avons appris que la résolution 1441 votée par le Conseil de Sécurité de l'ONU a été votée le 8 novembre par le représentant de notre pays. Au delà d'une épouvantable injustice (les membres permanents du Conseil de Sécurité sont les premiers a détenir et à faire usage d'armes de destruction massive sans accepter aucun contrôle quant à leur production, leur emplacement et les dispositifs aléatoires des chaînes de commandement notamment chez leurs feudataires), cette résolution est un non-sens juridique. S'agit-il d'exiger de l'Irak qu'il démontre l'absence « d'armes prohibées »? Ou qu'il reconnaisse et détruise celles qu'il pourrait éventuellement posséder ? Incombe-t-il aux inspecteurs de découvrir ces armes et de les faire détruire ? En d'autre terme, a qui incombe la charge de la preuve et doit-on présumer l'Irak coupable ou a l'inverse établir positivement les violations éventuelles ? De toute façon, il est clair que selon ces dispositions l'Irak est forcément coupable puisque la démonstration d'une absence absolue est en réalité impossible à apporter. En d'autres termes, la résolution onusienne est un préalable à une intervention militaire qu'elle qu'en soit l'origine. Après avoir subit une guerre en représaille contre l'occupation de l'émirat du Koweit (portion de territoire qui lui avait été enlevé par l'administration britanique pour des raisons pétrolières et géo-stratégiques), après avoir subit des bombardements de destruction massive pratiquement sans interruption depuis 1992, une amputation de son territoire au Nord, une restriction incroyable de son espace aérien civil, ainsi qu'un embargo à l'export particulièrement restrictif, doublé d'un embargo à l'import ciblé sur des biens de première nécessité, l'Irak se voit aujourd'hui contraint d'acceuillir a nouveau les inspecteurs de l'ONU afin qu'il se dessaisisse des dernières armes susceptibles de le prémunir d'une agression exterieure. C'est dans ces circonstances que nos confrères irakiens exercent leur profession et que certains d'entre eux réagissent avec un patriotisme qui peut sembler déroutant pour beaucoup d'entre nous, qui exerçons aujourd'hui sans risque vital et dans une région en paix. Ce n'est pas leur cas. Dans des conditions difficiles d'approvisionnement en matériel d'édition et d'impression, l'Union des Journalistes Irakiens et son hebdomadaire "Al-Zaoura" n'ont cessé de dénoncer les effets de l'embargo. Dernièrement, ils enquêtaient sur l'apparition de réseaux de prostitution et de drogue, sous couvert de l'ouverture de dizaines de night-clubs en... rase-campagne, dans les régions incontrolées et sous exclusion aérienne. Rappelons que le 24 octobre 2001, lors des Assises de la Presse francophone à Beyrouth sur le thème « Communication et Culture face à la mondialisation », L'Union des journalistes irakiens fondait ce jour là la section irakienne de l'Union Internationale de la Presse Francophone en présence du chargé d'affaires français Henri Janier afin "d'approfondir la connaissance de la langue française dans le domaine journalistique". Cette initiative emblématique découle (selon les termes exact de l'intervention du syndicat faite en présence de M. Oudai Al-Tai Directeur du Ministère irakien de l'information) "de notre foi dans la liberté de la presse et dans le dialogue culturel, fondement de notre existence". Nous savons qu'en cas d'agression contre leur pays, nos consoeurs et confrères baghdadis seront malgré eux en premère ligne. Au dela de leurs opinions personnelles, que nous savons diverses, une attaque militaire déclenchée par un ou plusieurs pays tiers ne peut que produire un patriotisme légitime. Dans ces moments difficiles, nous ne pouvons faire l'économie d'un soutien à nos confrères irakiens. Le Bureau, le 16 novembre 2002. |